Les syndicats libéraux et socialistes rejettent l’ultime proposition de Delhaize : avec les primes proposées, ils estiment que la chaîne de supermarchés offre trop peu de sécurité pour l’avenir.
« Pas de garanties »
Vendredi, Delhaize a mis une dernière proposition sur la table : les employés qui passent à un magasin franchisé recevront une prime à partir de 1 500 euros, mais la nouveauté est que ceux qui partent à la retraite anticipée recevront même 10 000 euros. Les syndicats ont reçu du temps pour exprimer leur point de vue, mais deux des trois colonnes se sont déjà ralliées à l’idée d’un vote négatif.
Pour le syndicat socialiste BBTK, la proposition n’offre pas assez de sécurité pour l’avenir, selon la VRT Nws. L’ACLVB estime également que les garanties et les compensations sont insuffisantes par rapport à la perte éventuelle des conditions salariales à l’avenir. Chez BBTK, on espère également une indemnité de départ pour ceux qui ne veulent pas être transférés dans un magasin franchisé et un « véritable plan social », tandis que les libéraux s’attendent à des garanties en matière d’emploi.
Le syndicat chrétien se prononcera sur la proposition dans le courant de la semaine. Son vote sera décisif car, selon la loi, une convention collective est déjà valide si l’un des syndicats est d’accord. Mais même sans le soutien des syndicats, Delhaize peut aller de l’avant avec cette proposition, comme la chaîne l’a déjà fait dans le cadre de la reprise par des franchisés. Entre-temps, 32 des 128 magasins ont déjà trouvé un repreneur. Les transferts devraient avoir lieu entre novembre et janvier.