Le discounter britannique Wilko met la clé sous la porte. La chaîne disparaît de la scène après l’échec d’une ultime tentative du propriétaire de HMV, Doug Putman, de sauver 300 magasins.
Pas de repreneur
Dans les semaines à venir, les 400 magasins Wilko fermeront leurs portes et les 12 500 employés perdront leur emploi. Le détaillant a déposé son bilan en août, après quoi la recherche de repreneurs potentiels a commencé. En fin de compte, personne n’a semblé vouloir conserver le nom Wilko.
À l’origine, le milliardaire Putman espérait encore garder 300 succursales ouvertes, mais son offre a échoué en raison de l’augmentation des coûts qui a compliqué l’opération. Le concurrent B&M reprend 51 succursales pour les transformer en sa propre formule, tandis que Poundland s’intéresse à 70 magasins, selon la BBC.
Une grande déception
Wilko avait de plus en plus de mal à rivaliser avec des chaînes telles que Poundland, The Range et Home Bargains, alors que la chaîne était traditionnellement implantée dans des centres-villes plus chers (et inoccupés au Royaume-Uni). L’entreprise familiale se débattait avec des pénuries de liquidités croissantes, des contrats rigides et avait déjà emprunté des millions auprès du spécialiste de la restructuration Hilco.
Putman a déclaré qu’il avait passé des semaines à travailler avec les créanciers et les fournisseurs pour trouver un moyen viable de sauver l’entreprise et que l’échec de l’offre était « une grande déception ». Après la faillite de la chaîne britannique de grands magasins Woolworths en 2008, Wilko s’est engouffré dans la brèche laissée par cette dernière, mais aujourd’hui, c’est elle qui disparaît.