Deuxième année consécutive de moindres performances
Tout comme l’an dernier le groupe Kering, qui détient notamment la marque de luxe Gucci et l’équipementier sportif Puma, a fait part de moins bons résultats. Même si le chiffre d’affaires a progressé de 4% à 10 milliards d’euros, les coûts liés à la relance de Puma, les performances décevantes de Gucci et les effets de change défavorables ont lourdement pesé sur le bénéfice net : celui-ci chute de 4,4% à 1,18 milliard d’euros.
En 2014 Gucci, qui représente un tiers du chiffre d’affaires global de Kering, a perdu du terrain pour la première fois depuis plusieurs années : les ventes de la marque de luxe ont régressé de 1,8% à 3,5 milliards d’euros (-1,1% à données comparables), principalement en raison de la révolte à Hong Kong au mois d’octobre. La marge bénéficiaire est passée de 31,8% en 2013 à 30,2% en 2014.
Néanmoins la division de luxe du groupe Kering a su clôturer son exercice avec une croissance de +6%, grâce aux bonnes performances de Bottega Veneta (+11,3%) et Yves Saint Laurent (+27%).
Quant à Puma, qui vient de communiquer ses résultats annuels, Kering affirme que « le bout du tunnel est en vue après une année charnière ». Grâce à la dynamique des autres marques de sport du groupe (Volcom et Electric) la branche Sport & Lifestyle a su limiter le recul à -0,1%, contre -8% l’année auparavant.
Pour l’ensemble de l’année 2015 François-Henri Pinault, PDG de Kering, se dit « pleinement confiant dans les capacités du groupe à assurer une croissance pérenne et rentable . »