Le tribunal accorde à la chaîne de magasins discount en difficulté Big Bazar une « période de réflexion » pour parvenir à un accord avec les propriétaires et les fournisseurs. En conséquence, les demandes de mise en faillite des créanciers sont temporairement suspendues.
En pourparlers avec les créanciers
Ces dernières semaines, plusieurs fournisseurs et propriétaires ont mis Big Bazar en défaut de paiement pour des arriérés. Certains créanciers, dont l’acteur immobilier Wereldhave, ont même demandé la mise en faillite de la chaîne de magasins. Le tribunal de Leeuwarden ne donnera pas suite à cette demande pour le moment : le détaillant bénéficiera d’un répit d’au moins deux semaines dans le cadre de la procédure dite « Whoa », qui donne aux entreprises saines fortement endettées la possibilité de se réorganiser. Pendant cette période de réflexion, les créanciers ne peuvent rien réclamer pour le moment.
Big Bazar avait demandé une période de réflexion de quatre mois pour parvenir à un accord avec ses créanciers. Le tribunal se prononcera sur cette question le jeudi 7 septembre. En début de semaine, le propriétaire Heerke Kooistra avait souligné que l’entreprise serait finalement en mesure de payer ses dettes, mais qu’elle avait besoin de plus de temps. Il a demandé à ses fournisseurs et à ses propriétaires de « réfléchir avec lui ».
Big Bazar est confronté à une hausse des coûts et à une baisse des ventes. Le détaillant souhaite donc fermer au moins 20 magasins non rentables aux Pays-Bas. Pour l’instant, ses activités en Belgique ne semblent pas concernées.