Heineken quitte enfin la Russie : le brasseur vend sa branche russe au groupe Arnest, un producteur local d’emballages et de cosmétiques. Le prix de la reprise ? Un euro.
« De manière responsable »
Les sept brasseries et les 1 800 employés de Heineken en Russie sont repris par le groupe local Arnest, spécialisé dans l’emballage de produits ménagers et de cosmétiques. Le prix de la reprise est d’un euro, mais l’acquéreur doit rembourser une dette d’entreprise de 100 millions et garantir l’emploi pendant trois ans. Heineken s’attend à ce que la vente entraîne une perte de 300 millions d’euros.
La société néerlandaise avait déjà annoncé, peu après l’invasion de l’Ukraine, qu’elle quitterait la Russie. Mais si la marque Heineken a bel et bien disparu du marché, le brasseur a tout de même lancé d’autres produits dans ce pays, selon lui, pour éviter la faillite.
« Bien qu’elle ait pris beaucoup plus de temps que nous l’avions espéré, cette transaction garantit les moyens de subsistance de nos employés et nous permet de quitter le pays de manière responsable », a déclaré le PDG, Dolf van den Brink.