Grâce à son plus grand Prime Day jamais organisé et à des économies substantielles, Amazon a pu dégager des bénéfices supérieurs aux prévisions.
La place de marché se développe
Inflation ou pas, les acheteurs continuent de faire leurs emplettes avec enthousiasme chez Amazon : au deuxième trimestre, les ventes de la boutique en ligne ont encore augmenté de 4 % pour atteindre 53 milliards de dollars (48 milliards d’euros). L’acteur du commerce électronique a connu le meilleur Prime Day de son histoire. Le chiffre d’affaires total de l’entreprise – qui comprend notamment les services de cloud computing et de publicité – a augmenté de 11 % pour atteindre 134 milliards de dollars (122 milliards d’euros).
Le bénéfice net a atteint 6,7 milliards de dollars (6,1 milliards d’euros), contre une perte de 2 milliards de dollars un an plus tôt. Cela s’explique par les importantes réductions de coûts qu’Amazon a récemment mises en œuvre : 27 000 employés ont dû quitter l’entreprise, des bureaux ont été supprimés et les investissements en marketing ont diminué.
La croissance de la place de marché augmente également la rentabilité : les vendeurs tiers représentent 60 % des ventes sur la plateforme. Ils paient une commission sur les ventes, font de la publicité sur le site web et utilisent ses services logistiques, tandis qu’Amazon elle-même ne court aucun risque en matière d’inventaire.