Une campagne de boycott de droite contre Bud Light aux États-Unis a infligé à AB InBev une baisse de volume de 14 % dans la région, mais malgré cette gueule de bois, le brasseur enregistre des bénéfices supérieurs aux prévisions.
La part de marché se stabilise
Aux États-Unis, AB InBev a vu son chiffre d’affaires chuter de 10,5 % et son bénéfice d’exploitation de 28 % au deuxième trimestre. Ces mauvais chiffres ne sont pas inattendus, après qu’une véritable guerre culturelle a éclaté en avril à propos du partenariat de la marque phare Bud Light avec l’influenceur transgenre Dylan Mulvaney. Des voix conservatrices ont appelé au boycott de la marque. En conséquence, les volumes de ventes dans la région Amérique du Nord ont chuté de 14,1 %. Toutefois, le pire semble être derrière nous pour le brasseur : sa part de marché s’est à nouveau stabilisée depuis.
En Europe, il n’y a pas lieu de s’inquiéter : l’entreprise parle d’une « croissance à un chiffre du chiffre d’affaires et des bénéfices », principalement due à des augmentations de prix et à l’accent mis sur les bières de qualité supérieure. Au niveau du groupe, le producteur de Budweiser, Stella Artois et Corona a obtenu de meilleurs résultats que prévu. Malgré une légère baisse des volumes de 1,4 %, les ventes ont augmenté de 7,2 % et le bénéfice d’exploitation de 5 %. Le brasseur maintient donc ses perspectives pour l’ensemble de l’année.