Delhaize ne tarde pas à s’attaquer aux manifestations qui ont éclaté lundi à Bruxelles. A cause d’une nouvelle injonction, les grévistes risquent une amende de 500 euros par client empêché d’entrer dans le supermarché.
Jusqu’au 4 août
L’interdiction des piquets de grève dans les supermarchés Delhaize à Bruxelles a pris fin le 24 juillet, de sorte que les activistes ont immédiatement saisi leur chance. Les syndicats ont bloqué l’accès à 18 des 22 magasins de la chaîne lundi. Plus précisément, l’élément déclencheur aurait été une correspondance dans laquelle la direction supprimerait certains postes « entre août et décembre, ou un peu plus tard ».
Delhaize a confirmé qu’il s’agissait du personnel du siège. On savait déjà que des emplois y seraient supprimés si tous les magasins devenaient indépendants. « Les employés du siège de Zellik ont déjà été informés de l’impact éventuel des changements sur leur emploi et seront finalement informés au moins quatre semaines à l’avance d’éventuels licenciements », a déclaré à Bruzz Ine Tassignon, porte-parole de Delhaize.
Au cours de la journée tous les magasins aient rouvert avec l’intervention d’huissiers de justice, et une nouvelle injonction a immédiatement suivi. L’accès aux magasins doit toujours être protégé, faute de quoi les activistes risquent de lourdes amendes. Selon le syndicat Setca, les montants en jeu peuvent atteindre 500 euros par client refusé. La nouvelle interdiction court jusqu’au 4 août.