(Mise à jour) Des manifestations ont à nouveau éclaté le week-end dernier et lundi dans les supermarchés Delhaize à Bruxelles et en Wallonie. La direction envoie des huissiers mais ne parvient pas à faire lever les piquets de grève.
Nouveau courage
Jeudi, les tribunaux de Gand et de Nivelles ont jugé que Delhaize ne pouvait pas briser les piquets de grève et les blocages. Le verdict a donné au syndicat SETCa-BBTK du nouveau courage, a-t-il déclaré à l’époque, ce qui s’est déjà manifesté ce week-end.
Des manifestations ont eu lieu samedi dans les succursales d’Enghien, Mons, Aywaille et Montigny-le-Tilleul en Wallonie, tandis qu’à Bruxelles, les magasins de Chazal (Schaerbeek), Arbre Ballon (Jette), Debroux (Auderghem), Boondael (Ixelles) et Flagey ont fait l’objet d’actions. La semaine dernière, onze supermarchés, à Bruxelles, Gand et Ninove, ont également été victimes de vandalisme.
Actions spontanées
Une centaine de militants se sont même rassemblés à Flagey, tant des employés que des membres du collectif de soutien appelant au boycott. Toutefois, les fermetures (complètes) ont rarement eu lieu, car Delhaize a envoyé des huissiers de justice aux actions. Le supermarché d’Enghien, par exemple, est resté fermé entre 8 et 11 heures, après quoi le piquet de grève a été levé.
La journée de lundi reste particulièrement agitée dans les succursales bruxelloises des détaillants en alimentation. Les supermarchés Boondael, Fort Jaco et Flagey ont notamment été touchés par des actions spontanées. Le magasin de Nivelles – une succursale où la protestation a été la plus intense depuis le début du mois de mars – est également resté fermé lundi matin. La direction regrette les actions et envoie des huissiers, mais ceux-ci ne peuvent que constater les blocages.