Le discounter textile Zeeman a vu ses ventes augmenter de plus de 14 % en 2022, notamment grâce à des hausses de prix. Les ventes d’occasion sont un succès, rapporte le détaillant.
Matériaux durables
Zeeman a réalisé un chiffre d’affaires net de 774,2 millions d’euros en 2022, soit une belle progression de plus de 14% par rapport à son chiffre d’affaires de 687,5 millions d’euros en 2021. L’entreprise ne fournit pas de chiffres sur les bénéfices. Le détaillant a vendu un total de 290,7 millions d’articles, en hausse de 4,6 %. La croissance du chiffre d’affaires est donc largement due aux augmentations de prix, que la chaîne a dû mettre en œuvre « la mort dans l’âme ». Zeeman employait 6 575 personnes à la fin de l’année dernière et comptait 1 313 magasins dans sept pays européens, dont 454 aux Pays-Bas et 267 en Belgique.
Ces chiffres sont tirés du rapport annuel sur la responsabilité sociale que le discounter textile vient de publier. La vente de vêtements d’occasion est en plein essor, comme l’indique le PDG Erik-Jan Mares dans son avant-propos : en 2022, le détaillant a vendu plus de 33 000 vêtements d’occasion, ce qui a permis d’économiser plus de 33 000 kilogrammes de CO2. Zeeman souhaite poursuivre dans cette voie en 2023. La part des matériaux durables dans ses vêtements augmente également. En 2022, 75 % de la consommation de coton de Zeeman était constituée de coton plus durable. En outre, 53 % de la collection totale était composée de matériaux plus durables, tels que le polyester recyclé et la viscose plus durable. En 2021, cette proportion était de 39 %.
Nécessité d’une législation
Zeeman travaille également de manière plus durable dans ses nouveaux magasins, par exemple en utilisant le plus possible de matériel promotionnel recyclable, comme le papier et le carton, et le moins possible de plastique. En outre, le détaillant travaille sur des pratiques d’approvisionnement responsables, y compris l’introduction d’un salaire de subsistance dans quatre usines au Bangladesh, en Inde et en Turquie.
Néanmoins, il reste des défis majeurs à relever et Zeeman ne peut y arriver seul, déclare le cadre supérieur : « C’est pourquoi nous pensons qu’il est important d’avoir une législation internationale dans le domaine du commerce durable. C’est pourquoi nous pensons qu’il est important d’avoir une législation internationale dans le domaine de l’entreprise durable. Car plus il y a de parties prenantes, plus nous pouvons avoir un impact ensemble. »