Le conglomérat suisse du luxe Richemont peut présenter de bons chiffres et démentit les rumeurs d’un éventuel rachat.
Une croissance omniprésente
La holding, qui comprend les marques de luxe Cartier et le Belge Delvaux, a fait des affaires particulièrement bonnes en Asie l’année dernière. La levée des restrictions de voyage imposées par Covid en Chine a entraîné une augmentation « significative » des ventes au quatrième trimestre.
Richemont a également enregistré une croissance des ventes de 30 % en Europe. La France, l’Italie et la Suisse ont réalisé des performances remarquables. Les ventes dans les Amériques ont augmenté de 27 %. Le Moyen-Orient et l’Afrique ont enregistré une croissance de 24 %. Les ventes totales pour l’exercice 2023 ont augmenté de 19 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 19,95 milliards d’euros. Le bénéfice d’exploitation est en hausse de 34 %, ce qui constitue un record.
« Pas à vendre »
Richemont, mais aussi d’autres acteurs du secteur du luxe, comme LVMH et Hermès, profitent du boom asiatique. L’année dernière, il a été question que LVMH rachète Richemont, mais Johann Rupert, fondateur et président de Richemont, réaffirme que sa société n’est pas à vendre. « Nous nous consultons constamment et nous respectons l’indépendance de chacun », a-t-il déclaré à propos de LVMH.
Malgré toutes ces bonnes nouvelles, le bénéfice global du groupe a chuté de 86 %. Richemont a déclaré que la baisse des bénéfices était due à la perte de 3,6 milliards d’euros liée aux activités abandonnées.