« Conscient de sa responsabilité »
« Lidl est conscient de sa responsabilité pour l’homme et la nature », affirme la chaîne dans un communiqué. « C’est pourquoi Lidl depuis un certain temps déjà élabore des stratégies afin d’éviter l’utilisation de certains produits chimiques dans le processus de production. »
Sous pression de Greenpeace et d’autres organisations de défense de l’environnement Lidl a déployé un plan progressif, afin qu’en 2020 au plus tarde toute substance nocive soit bannie des vêtements. D’ici juin 2016 par exemple les fournisseurs ne seront plus autorisés à utiliser les alkylphénoléthoxylates et un an plus tard idem pour les substances nuisibles au système immunitaire et à la reproduction.
L’adhésion de Lidl à la campagne Detox est une belle victoire pour Greenpeace, sachant que le discounter allemand est le quatrième plus grand retailer au monde et vend chaque année pour plus d’un milliard d’euros de textile. Sur son marché domestique Lidl est même l’un des dix plus grands vendeurs de vêtements.
« Un exemple pour d’autres chaînes de supermarchés »
L’engagement de Lidl intervient à peine un mois après celui de son concurrent Tchibo, une autre chaîne discount allemande de plus petit format. D’autres grands noms de la mode se sont déjà joints à la campagne Detox de Green Peace, notamment Adidas, Burberry, C&A, H&M, Nike, Zara et dernièrement au mois de novembre Puma.
« En adhérant à la campagne Detox, les chaînes de mode, les marques de luxe, les marques de sport et à présent également les chaînes de distribution prouvent qu’il est possible pour l’industrie textile de changer la manière dont nos vêtements sont fabriqués », commente Manfred Santen de Greenpeace Allemagne.
« Le retailer mondial Lidl a franchi une étape importante. Maintenant c’est au tour d’Aldi, Penny, Tesco, Carrefour et Walmart d’adapter leur production. Visons la qualité et non plus la quantité », conclut Manfred Santen.