Pour la première fois, Primark subit également la crise de l’inflation. La croissance s’y ralentit, ce qui a conduit la société mère AB Foods (thé Twinings et céréales Jordans) à mettre en garde contre une baisse des bénéfices.
Le pire est passé
Primark devient prudent : l’inflation persistante et la hausse des taux d’intérêt pèsent sur les dépenses de consommation. Au cours des six prochains mois, la chaîne de mode à petits prix table même sur un ralentissement de la croissance. Mais le pire est presque derrière nous, selon le PDG George Weston. La chaîne s’obstine également à ne pas augmenter ses prix.
Chez AB Foods, la division alimentaire, les prix ont bel et bien augmenté, mais moins que les coûts. En conséquence, le bénéfice d’exploitation ajusté a chuté de 3 % pour atteindre 684 millions de livres sterling (773 millions d’euros) au cours des six mois précédant le 4 mars. Outre Primark, AB Foods possède également Twinings, Ovomaltine et un certain nombre d’entreprises de sucre et d’ingrédients, entre autres.
Croissance aux États-Unis
Les ventes du groupe ont augmenté de 21 % pour atteindre 9,56 milliards de livres sterling (10,8 milliards d’euros). Primark a réalisé un chiffre d’affaires de 4,3 milliards de livres (4,86 milliards d’euros), soit une hausse de 20 %. La chaîne de mode compte aujourd’hui 419 magasins, mais cherche désormais à se développer principalement aux États-Unis. Primark y possède actuellement 16 magasins et souhaite se développer dans les États du sud, notamment en ouvrant un nouveau magasin à Jacksonville, en Floride.
L’expérience click&collect s’étend également à 32 magasins à Londres et dans ses environs. Sur le site web, les clients peuvent désormais voir ce qui est en stock et où, et réserver des articles. C’est délibérément que le discounter de la mode ne propose pas de commerce électronique à part entière avec livraison à domicile.