Barry Callebaut a vendu moins de chocolat au cours des six derniers mois, suite à une infection à la salmonelle qui a entraîné l’arrêt temporaire de l’usine de Wieze. Un nouveau PDG prend le relais.
Moins de chocolat
Le fournisseur de chocolat Barry Callebaut a livré 2,9 % de chocolat en moins au cours du semestre brisé 2022/23. L’épidémie de salmonelles dans l’usine belge de Wieze ayant continué à se faire sentir pendant longtemps, le volume a en fait baissé de 5,1 % au premier trimestre.
Mais même sans l’effet de redémarrage à Wieze, moins de chocolat a été vendu : -1,8 %, « en ligne avec le marché mondial sous-jacent des produits de chocolat ». En raison de l’inflation, la demande a été plus faible que prévu, explique le directeur financier Ben De Schryver. Au deuxième trimestre, le volume s’est progressivement rétabli.
Les ventes ont ainsi atteint 4,2 milliards de francs suisses (4,24 milliards d’euros), ce qui représente une croissance de 7,9 % en monnaie locale. Barry Callebaut est particulièrement satisfait de sa forte rentabilité : le bénéfice net s’est élevé à 234,3 millions de francs suisses, soit 10,4 % de plus que l’année précédente en monnaie locale. De Schryver a fait l’éloge du « leadership continu en matière de coûts » et de la bonne combinaison de produits du groupe.
Plutôt bénéfices que croissance
Pour l’ensemble de l’exercice, le fabricant de chocolat table désormais sur une croissance stable ou modeste du volume et sur une forte rentabilité opérationnelle (EBIT). Pour les trois prochaines années également, le fournisseur aux marques de chocolat pense devoir compter principalement sur les bénéfices, car les volumes augmenteront de moins de 5 % en moyenne.
Avec effet immédiat, le groupe Barry Callebaut a également un nouveau PDG. L’Allemand Peter Feld succède à Peter Boone, qui se retire pour des raisons personnelles avec effet immédiat. Feld a plus de 30 ans d’expérience dans des entreprises mondiales de biens et de services de consommation, comme P&G et Jacobs entre autres.