La Commission européenne souhaite restreindre l’utilisation des labels écologiques sur le marché européen. En effet, sa propre enquête a révélé que les allégations relatives au développement durable étaient rarement justifiées, ce qui suscitait la confusion et même le scepticisme chez les consommateurs.
Trop de labels
Il existe actuellement des centaines de labels soi-disant « écologiques » ou » environnementaux » en Europe, dont les critères sont pour la plupart à peine vérifiés. L’Europe souhaite donc réglementer le processus de certification, en interdisant les nouvelles initiatives publiques (à moins qu’elles ne soient développées au sein de l’Union européenne). Une exception est toutefois prévue si elles apportent une valeur ajoutée par rapport aux initiatives existantes.
La Commission a découvert que le mécanisme de contrôle était défectueux après avoir mené sa propre enquête. Celle-ci a également montré que les consommateurs ne savent pas qu’il existe une distinction entre les labels attribués par une partie externe et ceux fabriqués par l’entreprise productrice elle-même.
Une solution pourrait consister à utiliser une méthodologie qui existe déjà sur le marché, telle que l’empreinte écologique des produits (Product Environment Footprint – PEF). Tout en reconnaissant la pertinence de cette procédure, la Commission estime qu’elle est trop limitée en soi. En effet, le PEF ne peut pas être utilisé pour les étiquettes des produits alimentaires et textiles.