Il n’y a pas de crise pour Hermès : le groupe de luxe français a connu une année particulièrement bonne, franchissant pour la première fois la barre des 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires et affichant également des bénéfices records.
Pas de ralentissement en Chine
L’étonnement est le thème de l’année chez Hermès. Et étonnants aussi sont les résultats d’exploitation avec lesquels le groupe de luxe français se présente aujourd’hui. Le chiffre d’affaires a augmenté de 23 % pour atteindre 11,6 milliards d’euros. Pour la première fois, les ventes ont dépassé les 10 milliards d’euros. Le bénéfice d’exploitation a augmenté de 33 % pour atteindre 4,7 milliards d’euros, ce qui constitue également un record. C’est (encore) mieux que ce que les observateurs avaient prévu.
Ce qui est particulièrement remarquable, c’est que l’entreprise n’a montré aucun affaiblissement au quatrième trimestre et que les ventes en Asie restent sur la bonne voie : alors que des pairs comme Kering et LVMH ont souffert de la nouvelle flambée du coronavirus en Chine, les ventes d’Hermès dans cette région sont restées sur la bonne voie.
Des objectifs ambitieux
Le groupe de luxe a connu la plus forte croissance en Amérique (+32%), tandis qu’en Europe et en Asie les ventes ont augmenté de 22% chacune. Le segment des vêtements et accessoires est en hausse de 36%, la division montres progresse même de 46%.
Le secteur du luxe n’est pas touché par la crise du pouvoir d’achat, c’est clair. Malgré les incertitudes économiques, géopolitiques et monétaires dans le monde, le groupe a donc confirmé un « objectif ambitieux » de croissance des ventes pour l’exercice en cours.