Pieter Pot ne parvient plus à honorer ses dettes. Le supermarché sans emballages a été racheté pour éviter la faillite, mais devra maintenant vite trouver un accord avec ses créanciers.
Geste des fournisseurs
Pour sauver la scale-up néerlandaise de la faillite, Jordan Koppelle et Dominique Rommers ont repris les parts. Ils sont les propriétaires de Delicatessenfabriek, un producteur de salades qui lave également tous les conteneurs en verre utilisés par Pieter Pot. Le cofondateur Jouri Schoemaker reste pour l’instant le visage de l’entreprise, mais n’est plus ni PDG ni actionnaire.
Les nouveaux propriétaires veulent maintenant procéder à une restructuration de la dette. Dans une lettre adressée aux fournisseurs, ils demandent de ne reclamer qu’« un pourcentage » de la somme due, rapporte Retailtrends. Pour renforcer leur demande, Koppelle et Rommers indiquent clairement qu’autrement la faillite est imminente et qu’ils se retrouveront à la fin de la file d’attente.
Un accord en gestation
« Les choses se présentent bien », affirment néanmoins les acheteurs. Dès la fin du mois, ils comptent sur un accord avec les créanciers, après quoi le duo est prêt à injecter des fonds frais dans Pieter Pot. Pour autant que 95 % des créanciers soient d’accord, l’entreprise n’aurait pas besoin de « montants extrêmes » pour survivre.
Si Pieter Pot survit à cette tempête, Koppelle et Rommers veulent également réduire les coûts. Davantage de mesures seraient prises en interne et une deuxième série de licenciements pourrait suivre. L’année dernière, le supermarché sans emballages a déjà licencié des dizaines d’employés. Toutefois, l’entreprise affirme qu’elle ne quitte pas encore la Belgique.