Pour la deuxième journée consécutive, des militants bloquent le centre de distribution de Mestdagh à Gosselies pour protester contre les projets d’Intermarché. Une quarantaine de magasins restent également fermés.
Des garanties plus solides demandés
Après le déclenchement de la grève à Mestdagh jeudi, suite à l’échec d’un conseil d’entreprise extraordinaire, les grèves se poursuivent vendredi. Le dépôt de son siège à Gosselies reste bloqué, empêchant l’approvisionnement des supermarchés. Environ la moitié des magasins, soit une quarantaine, gardent leurs portes fermées. « Le personnel reste déterminé », ont déclaré les syndicats à La Libre. Ils exigent des garanties plus fortes et affirment que « la balle est dans le camp de l’employeur. »
Le conflit découle de la reprise des activités de Mestdagh par le groupe français Intermarché. Ce dernier souhaite que 51 filiales intégrées passent au statut de franchise, ce qui placerait les employés dans une commission paritaire moins favorable. Ils exigent des garanties sur le maintien de leurs conditions de travail.