Un conseil d’entreprise extraorinaire chez Mestdagh mardi après-midi n’a pas réussi à calmer les esprits. La consultation de la dernière chance suivra la semaine prochaine, selon les syndicats : « ça passe ou ça casse. »
Garanties juridiques
Le groupe Mestdagh, qui a été repris par Intermarché, est en proie à des troubles depuis un certain temps : les employés des 51 succursales intégrées devront passer à un modèle de franchise et exigent des garanties sur le maintien de leurs conditions de travail. Les réponses apportées jusqu’à présent par la direction ne sont pas de nature à rassurer les syndicats. Le mardi après-midi, lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire, il n’en a pas été autrement…
« Les renseignements reçus lors du conseil d’entreprise ne font que confirmer notre sentiment, à savoir qu’il n’y a pas de garantie de maintien des droits des travailleurs. Et même si celle-ci existait, elle pourrait disparaître extrêmement vite », craint Myriam Delmée du syndicat socialiste Setca. Les syndicats cherchent à obtenir des garanties juridiquement contraignantes. Une nouvelle consultation est prévue pour le 1er février. « Un conseil de la dernière chance », dit Delmée : « Ça passe ou ça casse. »