Davantage de magasins en cas de succès
La boutique fera également office de mini-dépôt, où les clients pourront par exemple venir retirer une commande passée online en dernière minute. Toutefois l’objectif principal d’Amazon au travers de ce point de vente physique est de promouvoir ses propres produits, comme ses liseuses et tablettes Kindle ou encore ses smartphones Fire Phone.
Si le magasin de Manhattan s’avère un succès, Amazon étudiera la possibilité d’ouvrir d’autres magasins dans d’autres villes. Auparavant l’e-tailer avait déjà testé des pop-up stores dans des centres commerciaux.
Une opération risquée
L’exploitation d’un magasin physique comporte néanmoins certains risques pour Amazon : en tant qu’e-tailer, Amazon a jusqu’à présent pu éviter les coûts liés à la distribution physique, notamment les loyers et les salaires des vendeurs. Ces frais supplémentaires pourraient affecter ses marges bénéficiaires, qui déjà sont minimes en ce moment.
L’idée de se lancer dans la distribution physique ne date pas d’hier : depuis plusieurs années déjà Amazon envisageait l’ouverture d’un magasin, notamment à Seattle, où est basée l’entreprise. Par ailleurs Amazon a déjà vendu ses propres tablettes via le réseau physique, notamment chez Target et Wal-Mart. Toutefois ces deux derniers ont décidé de stopper les ventes, estimant qu’Amazon devenait trop dominant.