Beter Bed reste ambitieux : le détaillant de literie veut devenir une « marque de choix » plutôt qu’un détaillant, en passant du physique au « digital first ». La stratégie semble porter ses fruits.
Plus d’expérience
Beter Bed Holding, qui comprend les chaînes Beter Bed et Beddenreus, a augmenté son chiffre d’affaires de 7,1 % l’année dernière et a réalisé 229,4 millions d’euros, dont 18,3 % sont déjà réalisés en ligne. Toutefois, la croissance a été plus modeste au quatrième trimestre, avec des ventes en hausse de 3,5 %. Toutefois, le nombre de commandes a augmenté de 17,3 % au cours du dernier trimestre.
Le PDG John Kruijssen continue de se concentrer sur l’amélioration de l’expérience et du positionnement des clients. Un deuxième magasin Beter Bed Experience a été ouvert à Eindhoven, tandis que l’outil numérique de conseil sur le sommeil (« Beter Slapen ID ») se trouve désormais dans la moitié des magasins.
Moins physique
Pourtant, le groupe de vente au détail se réduit. Physiquement, en tout cas : au Benelux, le groupe a fermé six magasins l’année dernière, tandis que seuls trois nouveaux magasins ont été ajoutés aux Pays-Bas. En Belgique, un magasin a fermé, sans aucune nouvelle ouverture.
Le groupe dit vouloir devenir « digital first », donc Beter Bed a beaucoup investi dans les médias sociaux. Le détaillant est fier de créer de plus en plus de contenu « informatif » sur le thème du sommeil. Sur Instagram, le nombre de followers a ainsi augmenté de 152 %, tandis que sa portée est trois quarts plus importante qu’un an plus tôt. L’entreprise affirme vouloir passer du statut de pur détaillant à celui de marque de choix.