« L’usine tourne à moins de 25% de sa capacité »
La fermeture de l’usine de Genval n’est pas due à une baisse de popularité des boissons rafraîchissantes produites – du moins pas dans la distribution –, mais au recul de la demande des formats embouteillés à Genval. Aujourd’hui les consommateurs optent davantage pour des canettes et des petites bouteilles, or Genval produit des grandes bouteilles.
Parallèlement depuis plusieurs années l’entreprise a vu baisser ses volumes dans le secteur de l’horeca. Les petites bouteilles en verre consignées – dont l’embouteillage se fait à Genval – se vendent donc moins bien. Résultat : le site de Genval tourne à 25% de sa capacité. « Par conséquent les frais de production par litre sont trop élevés et les investissements à faire pour adapter l’usine aux exigences techniques actuelles ne sont économiquement pas justifiables », affirme la direction.
Les syndicats et le personnel avaient pourtant pressenti l’arrêt de la production, vu la baisse des volumes et les tests que l’entreprise disait effectuer dans des usines françaises avec des bouteilles qui quittaient les installations de Genval. Ce qui n’empêche que l’annonce de la fermeture a été très mal accueillie par les travailleurs, qui hier ont débrayé, mais devraient reprendre le travail aujourd’hui.
Pour les départements vente & marketing, logistique, finances/IT et ressources humaines – comptant 88 employés au total – la fermeture ne devrait pas avoir de conséquences. « Les ventes et la distribution des marques d’Orangina Schweppes sur le marché belge resteront inchangées », précise l’entreprise.