L’engouement pour les poires porte ses fruits
« En Belgique nous avons vendu environ 30% de poires en plus par rapport à la même période l’année dernière », indique Etienne Leclère, directeur commercial de Veiling Haspengouw (Criée de Hesbaye) dans les journaux Het Belang van Limburg et Het Nieuwsblad. « A présent nous avons besoin d’actions de soutien pour nos pommes, car nous n’arrivons pas à les vendre à l’étranger. »
L’offre excédentaire sur le marché européen, suite à l’excellente récolte et le boycott russe, a fait chuter les prix de moitié. Pour leurs pommes jonagold les cultivateurs obtiennent à peine 25 cent le kilo et dans la plupart des magasins et supermarchés les consommateurs achètent cette variété de pommes pour moins d’un euro le kilo.
« Nous devrions tous manger davantage de fruits de chez nous. Nous avons très nettement ressenti l’engouement pour les poires dans nos ventes. A présent il faudrait faire pareil pour les pommes », poursuit Etienne Leclère.
Bonnes nouvelles en provenance du Canada
Les autorités canadiennes sembleraient vouloir faciliter l’accès des cultivateurs belges de pommes et de poires au marché canadien en supprimant un certain nombre d’obstacles à l’importation depuis l’Union européenne. C’est ce que Karel De Gucht, Commissaire européen au Commerce, a appris à Ottawa en marge du sommet canado-européen.
La consommation de pommes et de poires au Canada est inférieure de 30% par rapport à la consommation en Europe. L’exportation potentielle depuis l’UE (la Belgique et la Pologne en tête) pourrait rapporté 100 millions d’euros par an.