Bol.com doit faire des économies, 225 millions d’euros plus précisément. C’est pourquoi 300 emplois disparaissent, soit un dixième de l’ensemble des emplois.
La plupart des emplois ont déjà disparu
Le commerce électronique est dans le coin où les coups tombent, comme Bol.com s’en aperçoit aujourd’hui. Après une croissance phénoménale pendant la pandémie, ils sont maintenant aux prises avec une rentabilité en baisse (comme tous les détaillants) et doivent surveiller leurs coûts. Bol.com devra donc réduire ses coûts au cours des trois prochaines années : le grand magasin en ligne doit économiser un total de 225 millions d’euros.
Le personnel en ressentira les conséquences : pas moins de 10 % de l’ensemble des emplois disparaîtront, soit 300 emplois. Au lieu de procéder à des licenciements purs et simples, la filiale d’Ahold Delhaize opte surtout pour la non prolongation des contrats. Une centaine d’employés ne verront pas leurs contrats temporaires prolongés. La plupart des 200 emplois restants auraient déjà été supprimés, rapporte le Financieele Dagblad.
Les postes vacants n’ont pas été remplis ces derniers mois et Bol.com a également réduit le nombre d’externes. Même les employés qui sont autorisés à rester perdront leur prime de résultat cette année. Par contre, une autre prime, basée sur des objectifs internes, sera maintenue.
La logistique et la publicité sont sûres
Comme la réduction des coûts de personnel n’est budgétée qu’à hauteur de 15% du montant à économiser, il faudra encore procéder à des mesures correctives ailleurs. Bol.com souhaite réaliser des économies substantielles (10 % des 225 millions) dans la division des services cloud, tandis que de meilleures conditions sont également exigées des fournisseurs. Seules la division de la publicité et la logistique pour les vendeurs sur les marchés ne feront pas d’économies, car ces services sont « stratégiquement importants » (voire : très lucratifs).
La croissance est au point mort, déclare le PDG Margaret Versteden. Les ventes resteront bloquées au niveau de l’année dernière cette année, et cela pourrait également être le cas en 2023. Les consommateurs dépensent moins en raison de l’inflation élevée et des prix de l’énergie. Bien que cette stagnation représente encore un grand saut par rapport aux niveaux d’avant la pandémie.