Un conflit qui traine en longueur
Fin mai de cette année Amazon décidait de ne plus vendre les livres de l’éditeur Hachette, ce dernier ayant refusé d’augmenter le pourcentage perçus par Amazon sur la vente d’e-books.
Mi-août plus de mille écrivains – qui depuis se sont regroupés au sein d’un collectif baptisé Authors United – ont diffusé une publicité dans le New York Times dénonçant la situation et invitant les lecteurs à envoyer massivement des courriels au CEO d’Amazon, Jeff Bezos, pour l’inciter à mettre fin au conflit. Amazon n’a pas voulu divulguer le nombre courriels reçus. Toujours est-il que les personnes ayant adressé la lettre ouverte à Amazon disent n’avoir reçu aucune réponse.
La réputation d’Amazon et de ses dirigeants entachée
Aujourd’hui six mois plus tard le conflit est toujours dans l’impasse. C’est pourquoi les auteurs ont publié une lettre sur leur site web qu’ils enverront cette semaine à 10 dirigeants d’Amazon et dans laquelle ils écrivent notamment « ne pas pouvoir croire que tous les dirigeants approuvent ces mesures » et leur demandent « s’ils tiennent à être personnellement associés à de telles pratiques. »
Les auteurs préviennent également le Conseil d’administration d’Amazon que cette censure risque de ternir l’image de l’entreprise et leur image personnelle.
Les dirigeants d’Amazon parviendront-ils à faire plier leur président, Jeff Bezos, face à la pression des auteurs ? Affaire à suivre …