Metro se porte bien sans la Belgique : le chiffre d’affaires du grossiste a augmenté de 11,8 % au cours du dernier trimestre. Sur l’ensemble de l’année, les ventes ont même augmenté de 21,4 %.
« Une excellente position»
Pour le moment, ce n’est pas une déclaration souvent répétée, mais Metro affirme être dans « une excellente position ». Du moins pour atteindre son objectif de croissance des revenus et d’augmentation de l’Ebitda entre 3 et 5 % d’ici 2024/2025. L’exercice 2021/2022 a en effet été une année à deux chiffres : sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires a augmenté de 21,4%, ce qui se situe dans la partie supérieure des attentes qui avaient déjà été relevées à deux reprises.
Au cours du quatrième trimestre passé, les ventes ont augmenté de 11,8 %, grâce à toutes les régions et tous les canaux. Tant les magasins physiques et la livraison que la plateforme en ligne Metro Markets ont progressé par rapport à l’année dernière. Le volume a également augmenté. Le fait que l’année dernière ait encore été marquée par le coronavirus y a bien sûr contribué.
Un modèle robuste
Moins favorable pour les ventes mais positif pour les bénéfices, Metro s’est débarrassé depuis mai de Makro Cash & Carry Belgium, déficitaire depuis des années. Toutefois, l’entreprise ne dévoile pas encore le montant exact de ce bénéfice. Le PDG Steffen Greubel affirme seulement que l’année prochaine sera marquée par une forte inflation et une pression croissante sur les coûts.
« Néanmoins, avec notre modèle commercial multicanal robuste, nous sommes idéalement placés pour répondre aux besoins de nos clients. Nous restons sur la bonne voie et continuons à investir dans des gains de parts de marché durables », assure-t-il avec confiance.