(mis à jour) « Inévitable », déclare la ministre flamande de l’Environnement Zuhal Demir, qui appelle à l’introduction de consignes sur les bouteilles en plastique et les canettes. Après tout, l’objectif de réduction des déchets n’a pas été atteint.
Pas moins de déchets
Le débat sur la consigne des emballages de boissons, notamment des bouteilles en plastique et des canettes, a été rouvert. En principe, la question ne devrait être abordée qu’à la fin de l’année prochaine, mais la ministre flamande de l’environnement et du cadre de vie, Zuhal Demir, veut s’y atteler cette année déjà. Cependant, son parti (N-VA), ainsi que l’Open VLD et les secteurs de l’alimentation et de l’emballage, étaient initialement opposés aux consignes.
Un accord a été conclu avec le secteur de l’emballage pour que, d’ici 2023, la quantité de déchets sauvages soit réduite d’un cinquième par rapport à 2015, mais selon Demir, il est déjà clair que ces objectifs ne seront pas atteints. La fédération de l’industrie alimentaire Fevia espérait que l’introduction du nouveau sac poubelle bleu pour tous les emballages plastiques contribuerait à résoudre le problème, mais cela ne semble pas être le cas.
« Je pense donc que nous devons passer à l’étape suivante au sein du gouvernement flamand, » a déclaré Demir sur Twitter. Le gouvernement se penchera sur la question cette année, lorsque la commission de l’environnement recevra de nouveaux chiffres sur les déchets sauvages en Flandre en octobre, son chef de cabinet Andy Pieters a déclaré à De Morgen. L’accord de coalition ouvrait déjà la voie à un « système de récompense » pour ceux que rendent de canettes ou de bouteilles en plastique. Des consultations avec les gouvernements bruxellois et wallon sont également en cours.
« 40.000 euros par an »
Buurtsuper, l’organisation Unizo des magasins spécialisés et des supermarchés indépendants, réagit avec inquiétude à la proposition : « Nous voulons éviter que les coûts soient portés par les entrepreneurs. Les efforts demandés aux entrepreneurs à cet égard doivent être proportionnels à leur responsabilité. » Pour la collecte des emballages par les magasins, le prix atteindrait 40 000 euros par an, estime l’organisation, qui préconise donc une collecte par les parcs de recyclage ou des installations chez les détaillants financées par les autorités.
Le système qui sera utilisé n’est toutefois pas encore définitif. L’OVAM propose une consigne de 25 centimes par paquet, à déposer dans les magasins ayant une surface de vente d’au moins 400 m², selon De Tijd. La société de traitement des déchets Fost Plus appose des codes QR sur les poubelles et les emballages, de sorte que les gens peuvent simplement jeter l’emballage dans le sac poubelle après l’avoir scanné. L’argent serait alors versé automatiquement sur le compte bancaire.
En tout cas, il ne faut pas s’attendre à grand chose avant 2025, car le cabinet de Demir estime qu’il faudra environ deux ans et demi pour mettre en œuvre toute décision.