Malgré la hausse des ventes et le retour des touristes, la perte nette et la montagne de dettes restent importantes chez Casino. Le groupe français de supermarchés vend donc l’entreprise énergétique GreenYellow et le concurrent de Zalando, Sarenza.
Le chiffre d’affaires augmente, les pertes aussi
Le chiffre d’affaires du Casino reprend, maintenant que les touristes retrouvent le chemin vers la France. Les ventes comparables du groupe ont augmenté de 5,7 % pour atteindre 15,9 milliards d’euros au premier semestre de l’année, principalement grâce à un solide deuxième trimestre. Alors que les ventes comparables ont augmenté de 3,2 % au premier trimestre, elles étaient en hausse de 8,1 % au deuxième trimestre. Le groupe a également obtenu de bons résultats en Amérique Latine, où il détient la chaîne GPA au Brésil.
Toutefois, le groupe traîne avec lui une montagne de dettes, qui ont encore augmenté pour atteindre 7,5 milliards d’euros. Le bénéfice brut (EBITDA) a également baissé de 7,8 % à taux de change constant pour atteindre 1,069 milliard d’euros, principalement en raison d’une forte baisse de la plateforme d’e-commerce CDiscount. En dessous de la ligne, la perte est encore de 102 millions d’euros.
Déjà cédé pour 4 milliards d’euros
Casino avait promis à ses actionnaires de vendre des actifs pour une valeur d’au moins 4,5 milliards d’euros d’ici 2023, et il prend actuellement de nouvelles mesures dans ce sens. La semaine dernière, un accord de vente a été signé pour GreenYellow, une filiale qui offre de l’énergie solaire et des conseils en matière d’énergie durable. Casino tirera quelque 600 millions d’euros de cette vente, rapporte Les Echos, portant le total des cessions à ce jour à 4 milliards d’euros.
Sarenza pourrait fournir les derniers 500 millions d’euros, car Casino mène actuellement des négociations de vente exclusives avec le groupe français Beaumanoir, qui a également acquis récemment les détaillants de mode Morgan, La Halle et Caroll. Grace à l’acquisition de la boutique en ligne de chaussures et de vêtements, Beaumanoir vise à « renforcer la dimension omnicanale du groupe et de ses partenaires », indique son directeur général adjoint Thomas Beaumanoir. On ne sait pas encore combien Beaumanoir voudrait payer pour Sarenza.