Zalando émet un avertissement sur ses bénéfices et revoit à la baisse ses prévisions pour cette année. Le deuxième trimestre a été beaucoup plus faible que prévu en raison de la crise de confiance des consommateurs.
La confiance des consommateurs continue de baisser
Les conditions économiques se détériorent et la confiance des consommateurs est faible alors que la guerre en Ukraine continue de faire rage. En juin également, la confiance des consommateurs a encore baissé, note Zalando. La plateforme de commerce électronique doit donc admettre que ses prédictions antérieures ne se réaliseront pas.
Début mai, le fashion player croyait déceler les premiers signes d’une relance potentielle, mais cela s’avère prématuré. La direction s’attend désormais à ce que les défis macroéconomiques durent plus longtemps et soient plus intenses que prévu. À court terme, la confiance des consommateurs ne s’améliorera pas, craint désormais l’entreprise allemande.
Prix minimum pour commandes
Le deuxième trimestre de cette année était déjà plus faible que prévu par les analystes. Zalando part maintenant du principe que le volume des ventes, la croissance du chiffre d’affaires et le bénéfice seront tous considérablement inférieurs aux attentes. Les analystes tablaient en gros sur une augmentation de 5 % du volume, une croissance des ventes de 1,5 % et un bénéfice brut de 104 millions d’euros, mais cela n’a pas été le cas. Zalando se contente de souligner que le trimestre est encore rentable.
Pour l’ensemble de l’année 2022, Zalando s’attend désormais à une augmentation des volumes de 3 à 7 %, pour atteindre 14,8 à 15,3 milliards d’euros, tandis que le chiffre d’affaires ne progressera probablement guère (0 à 3 %). Le bénéfice brut se situerait finalement entre 180 et 260 millions d’euros. Ce dernier point signifie toutefois que la rentabilité doit s’améliorer de manière significative au second semestre 2022, admet l’entreprise.
Zalando espère augmenter ses bénéfices en dépensant moins en marketing, en mettant encore plus de pression sur les travailleurs des entrepôts (en augmentant l’utilisation des capacités) et en introduisant une valeur de commande minimale sur 15 marchés supplémentaires.