AB InBev a bien commencé l’année, en vendant plus de bière que prévu et en parvenant à répercuter la majeure partie de l’augmentation des coûts sur ses clients. Pourtant, les marges sont légèrement sous pression.
Hausse des prix
Au cours du premier trimestre de cette année, AB InBev a vendu 2,8 % de plus de bière et d’autres boissons, ce qui est supérieur aux prévisions des analystes. Le chiffre d’affaires a même augmenté de 11,1 %, en partie grâce à la hausse des prix, le brasseur répercutant la hausse des coûts sur les clients et se concentrant davantage sur les marques haut de gamme plus chères. Par hectolitre, la société a gagné 7,8 % de plus. Les marques mondiales Budweiser, Stella Artois et Corona ont fait 6 % de mieux.
Préoccupations russes
Mais il y a aussi des inquiétudes. La marge a chuté de 34,7 % à 33,9 %, le bénéfice net est passé de 842 millions d’euros à 471 millions. En outre, le retrait prévu de la Russie nécessitera des amortissements pouvant atteindre 1 milliard d’euros. Pourtant, AB InBev prévoit que l’EBITDA augmentera de 4 à 8 % cette année. L’un des leviers de croissance est la numérisation, avec à la fois des plateformes interentreprises et des ventes directes aux consommateurs.
Forte reprise pour l’horeca
En Belgique, AB InBev a vu sa part de marché dans le canal du retail augmenter, tandis que l’on-trade a montré une forte reprise : en mars, les ventes ont déjà atteint les niveaux de 2019. Le brasseur s’attend donc à une reprise complète de l’activité dans le canal horeca cette année. Le lancement des deux nouvelles bières Kwak Rouge et Kwak Blonde a été bien accueilli. En outre, le brasseur attend beaucoup de l’été des festivals : Jupiler et Stella Artois seront présents sur pas moins de 125 festivals.