La gendarmerie française a effectué des perquisitions dans une usine de Buitoni, dans le nord de la France, et au siège de la société mère Nestlé. L’enquête fait suite à une série d’infections récentes par la bactérie E.coli, dont deux victimes sont décédées.
Enquête sur les homicides
Outre la contamination à la salmonelle dans l’usine belge de Ferrero, la France est aux prises avec une série de cas graves de contamination à l’E.coli. Plusieurs enfants ont souffert d’insuffisance rénale et deux mineurs sont déjà morts des conséquences. Plus de 50 infections ont été attribuées aux pizzas Fraîch’Up de Buitoni, qui ont été fabriquées dans l’usine de la marque à Caudry, dans le nord de la France.
L’usine est fermée depuis le 1er avril, mais le parquet de Paris a également ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire, escroquerie et mise en danger d’autrui. Dans le cadre de l’enquête, la gendarmerie a perquisitionné mercredi l’usine de Caudry et le siège de Nestlé.
Fermé après des contrôles d’hygiène
Le 18 mars, Nestlé elle-même avait déjà fermé de manière proactive deux lignes de production, mais l’usine entière a été fermée le 1er avril par l’organisme français de surveillance alimentaire. Deux inspections d’hygiène ont montré que l’hygiène alimentaire s’était détériorée dans l’usine de pizzas surgelées. Cela aurait augmenté le risque de contamination.
Buitoni indique qu’elle travaille en étroite collaboration avec les autorités dans le cadre de leur enquête et élabore un plan pour empêcher la propagation de la bactérie. L’entreprise affirme également qu’elle prend les mesures appropriées et contribue à trouver la source de la bactérie.
Entre-temps, des pizzas provenant de l’usine se sont retrouvées dans des dizaines de pays différents, dont non seulement la France, mais aussi au moins 15 pays africains, la Belgique et le Luxembourg. Cependant, aucun cas de contamination n’a été découvert en Belgique, et les pizzas – trouvées dans certains magasins Leader Price – ont toutes été rappelées.