Primark gaat binnenkort starten met ‘click & collect’, een onlineprimeur voor de budgetretailer. Tegelijk kondigt de modeketen aan dat ze in Nederland 240 medewerkers ontslaat, om er vervolgens 200 andere aan te nemen.
Simples économies ?
Primark entreprend un important exercice de restructuration sur le marché néerlandais : la chaîne de fast-fashion prévoit de licencier 240 personnes. Simultanément, elle va créer 200 nouveaux emplois : au total, seuls 40 emplois disparaîtront donc réellement. L’entreprise fait valoir qu’elle veut simplifier sa structure : « Les changements envisagés visent à clarifier les responsabilités et à garantir une plus grande flexibilité et un soutien accru de la direction sur le terrain », a déclaré un porte-parole à NU.nl.
Les syndicats voient cependant les choses d’un tout autre œil : le FNV affirme que la direction veut simplement gagner de l’argent en remplaçant des employés qui gagnent aujourd’hui un peu plus que le salaire minimum par de nouveaux qui n’ont pas d’ancienneté et coûtent donc moins cher. Le syndicat appelle les employés à s’organiser et à agir. Le plan social doit être prêt pour le 1er mai.
Premiers pas en ligne
Au niveau international, Primark annonce « un grand pas en avant dans le numérique » : John Bason, le directeur financier de la holding mère AB Foods, a déclaré à Reuters qu’après des années de refus obstiné, la chaîne de magasins de vêtements se lançait enfin dans l’e-commerce. Primark va bientôt lancer un nouveau site web qui permettra également de passer des commandes en ligne. Les consommateurs devront ensuite enlever leurs articles dans le magasin physique : les livraisons à domicile sont exclues, car trop coûteuses. « Il est impossible de combiner nos prix avec la livraison à domicile, c’est aussi simple que cela », explique John Bason.
Le nouveau site sera lancé au Royaume-Uni à la fin du mois et disponible à l’automne dans les 13 autres pays où Primark est présent. Il fournira également des informations sur la disponibilité des produits dans les magasins et permettra un accès en ligne à l’ensemble de la gamme. La chaîne investit également dans les data : John Bason espère que les 24 millions d’utilisateurs actifs de la marque s’inscriront sur le site, ce qui permettra à Primark de mettre la main sur de nombreuses données relatives à ses clients.
Rattrapé par la pandémie
Ces deux interventions font suite au constat que Primark est à la traîne. Sans canaux de vente en ligne, le retailer a été lourdement touché par les fermetures. Et à présent que les magasins ont rouverts, les ventes n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant la pandémie.
Physiquement, la chaîne souhaite atteindre les 530 magasins dans les cinq prochaines années, avec des ouvertures principalement aux États-Unis, en France et en Italie. John Bason voit un fort potentiel aux États-Unis, notamment à l’est du Mississippi. L’ouverture d’un premier magasin en Roumanie est prévue pour 2022.