Beter Bed est en forme après une année 2021 réussie : la nouvelle stratégie du vendeur de matelas fait mouche, si bien que le détaillant reprend tous ses magasins en main et se concentre davantage sur le commerce électronique.
Sur la bonne voie avec la nouvelle stratégie
Beter Bed s’est montré sous son meilleur jour durant la deuxième année de pandémie, estime le PDG, John Kruijssen. Malgré un confinement sur le marché hollandais, son chiffre d’affaires a augmenté de 5,3 % sur base comparable l’année dernière, passant à 214,2 millions d’euros. La croissance en ligne a même atteint 56 % : le commerce électronique représente désormais près d’un quart (23,4 %) des ventes.
Le bénéfice net est passé de 7,9 millions d’euros à 13,9 millions d’euros. Une somme que le vendeur de lits va maintenant réinvestir. D’ici à 2025, les ventes en ligne devraient représenter au moins 25 % du total des ventes à en croire la nouvelle stratégie lancée par l’entreprise en mai dernier. Beter Bed compte pour ce faire sur une équipe spécialisée dans le numérique, mais le détaillant mise en même temps sur un nouveau look & feel pour tous ses magasins physiques et veut développer davantage le nouveau concept de location Leazzzy.
Année de grands développements
« Le déblocage de notre potentiel en ligne a été le moteur de plusieurs grands développements », estime le PDG. En 2021, Beter Bed a testé un nouveau concept de magasin axé sur l’expérience à Groningue qui, selon Kruijssen, a été très bien accueilli, tant sur le plan du nombre de visiteurs et de la conversion moyenne que de la valeur de transaction. Par conséquent, l’ensemble du réseau de magasins fera peau neuve. Leazzzy a également été lancé l’année dernière et se révèle prometteur : il comptera cette année non seulement de nouveaux produits mais aussi de nouveaux services, sous la devise Sleep-as-a-Service.
Pour cette année, le groupe de matelas prévoit des stocks tampons et une gestion stricte des coûts, car il faudra un certain temps avant que les perturbations actuelles de la chaîne d’approvisionnement se normalisent. En plus de toujours ressentir les répercussions de la pandémie de coronavirus (pénurie de personnel et hausse des prix des matières premières), Beter Bed suit également de près la situation en Ukraine.