Les syndicats s’inquiètent du rachat des magasins du groupe Mestdagh par Intermarché. Ils craignent le pire pour l’emploi et la survie des magasins.
« Pas une bonne nouvelle »
Selon les syndicats, le rachat n’est « clairement pas une bonne nouvelle », peut-on lire dans Le Soir. Le personnel craint pour son avenir, d’autant que l’accord ne dit rien du sort des 2 000 employés et des magasins eux-mêmes. Cette absence en soi est inquiétante.
Un deuxième motif d’inquiétude réside dans le fait qu’Intermarché ne travaille qu’avec des franchisés, qui offrent généralement des conditions salariales inférieures. Mestdagh exploite également plusieurs magasins en propre. En outre, les représentants syndicaux craignent des fermetures de magasins : certains points de vente Intermarché sont situés à moins de 500 mètres d’un point de vente Mestdagh, y dit-on. Enfin, Intermarché ne serait pas du tout intéressé par les deux Mestdagh en Brabant flamand (Aarschot et Tirlemont).
L’opération étant toujours examinée par l’autorité de la concurrence, il n’est pas encore acquis qu’elle aboutisse. La situation devrait se clarifier dans le courant de l’année. Les syndicats craignent ainsi que le personnel reste dans l’incertitude jusqu’à la fin de cette année.