Samedi dernier, les succursales belges de la chaîne de bijouterie Lovisa ont fermé à la suite d’un mouvement de grève. Selon les syndicats, le propriétaire australien Lovine bafoue le droit du travail belge.
Travailler sans contrat
Lovisa possède onze boutiques en Belgique, qui emploient ensemble une soixantaine de personnes. Lovine a racheté l’enseigne il y a environ un an au groupe allemand Beeline, connu notamment pour SIX et I Am. C’est à la suite de ce changement de propriétaire que les problèmes ont commencé, affirment les syndicats. « Certains travaillent ici sans contrat, aucune règle n’est respectée et même ceux qui sont testés positifs au Covid sont obligés de venir travailler », a témoigné Carolien Theunis dans Het Nieuwsblad. Elle est Store Manager à Hasselt et déléguée syndicale BBTK-Limburg.
Joke Caesteker, la secrétaire de l’ACLVB, a confirmé au Laatste Nieuws des problèmes de paiement des salaires et de documents sociaux depuis plusieurs mois. Les services d’inspection ont également sanctionné l’entreprise pour diverses infractions au droit du travail, mais sans grand résultat.
Syndicats et travailleurs ont donc décidé de garder tous les magasins fermés le samedi. De nouvelles consultations entre les syndicats et la direction sont prévues aujourd’hui. De nouvelles actions ne sont pas à exclure si les problèmes persistent.