En collaboration avec d’autres villes, Gand veut établir des règles claires pour les livreurs. L’objectif est d’atteindre une logistique zéro émission dans la ville d’ici 2030.
Réduire les trajets
Gand en a assez des nombreuses camionnettes de livraison qui entrent et sortent chaque jour de la ville. Elles prennent à leur compte 80% de l’ensemble du trafic de marchandises et livrent plus de 20 000 colis par jour, rien que dans le centre-ville. C’est trop de trajets, affirme l’échevine Sofie Bracke : « Nous voulons des camionnettes mieux remplies et plus propres », a-t-elle déclaré à Radio 2. Si la ville veut parvenir à une logistique urbaine zéro émission d’ici 2030, il faut faire mieux.
La ville veut donc élaborer une réglementation à laquelle tous les services de livraison devront se conformer : non seulement à Gand, mais aussi dans d’autres villes. Sofie Bracke espère convaincre d’autres centres-villes confrontés à la même problématique de se joindre à l’initiative. Il sera ainsi possible d’élaborer une solution uniforme qui sera claire pour les entreprises de livraison.
2022
Les premières dispositions devraient être consignées dans une convention l’an prochain, l’idée étant de fixer d’autres échéances et d’attirer davantage de villes par la suite. Les services de livraison seront également impliqués dans le processus.
Louvain et Malines seraient déjà en train de réfléchir à une réglementation similaire. À Louvain, un projet pilote est en cours avec les distributeurs de colis de bpost : chaque habitant du centre-ville devrait disposer d’un tel distributeur à moins de 400 mètres de son domicile afin de réduire le nombre de livraisons à domicile et les kilométrages parcourus. Gand envisage une solution similaire avec des casiers, ainsi qu’un système « hub-and-spoke » de dépôts en périphérie où les colis sont transbordés pour le dernier kilomètre.