Le PDG démissionnaire de FNG, Paul Lembrechts, ne peut pas encore quitter : en l’absence d’un nouveau PDG, l’ex-patron reste à son poste pour le moment. La raison de son départ est un refus d’augmentation de salaire.
Lembrechts reste disponible
L’assemblée générale des actionnaires de FNG fin octobre s’est terminée sur un coup de théâtre avec la démission soudaine du PDG, Paul Lembrechts. Lembrechts a jeté l’éponge lorsque les actionnaires ont voté contre une augmentation substantielle de son salaire.
Le délai de préavis d’un mois est désormais passé, mais le groupe n’a pas encore trouvé de nouveau PDG. Lembrechts, qui était auparavant à la tête de la chaîne publique de radiodiffusion flamande VRT, a fait savoir qu’il restera disponible « jusqu’à ce qu’un successeur soit trouvé », indique un porte-parole à De Tijd.
Lembrechts a toutefois trouvé un remplaçant pour occuper le poste de président du conseil d’administration. Alain Hellebaut siège au conseil d’administration depuis juin. Hellebaut est également à la tête de la chaîne de magasins de jouets Maxi Toys, qu’il a maintenue à flot tant bien que mal après l’effondrement du groupe Blokker. Aujourd’hui, la chaîne fait partie du groupe français King Jouet.
Entrée en bourse début 2022 ?
La tâche principale de Hellebaut et du successeur de Lembrechts restera l’entrée en bourse d’Ellos. En octobre, l’introduction en bourse avait une fois de plus été reportée en raison du climat d’investissement difficile ; actuellement, une introduction partielle est prévue pour le début de l’année prochaine.
FNG a un urgemment besoin de cet argent, car l’ancienne société mère de Brantano a enregistré une perte nette de 77 millions d’euros l’année dernière. Les actionnaires lésés par la faillite, des investisseurs individuels à l’ancien propriétaire d’Ellos, Nordic Capital, continuent également à réclamer des dommages et intérêts dans le cadre de procédures judiciaires.