À la veille du sommet des Nations unies sur la biodiversité, les CEO de plusieurs grandes entreprises, dont H&M et Unilever, appellent les gouvernements à prendre des mesures significatives pour protéger les écosystèmes.
Conférence
Les chefs d’États du monde entier doivent redoubler d’efforts pour empêcher la destruction de la nature, préviennent notamment H&M, The Body Shop et Unilever. Dans une lettre ouverte, les CEO appellent les gouvernements à prendre des mesures significatives contre les extinctions massives d’espèces sauvages et l’effondrement des écosystèmes.
Cet avertissement intervient au moment où la Chine s’apprête à présider pour la première fois une grande réunion des Nations unies sur l’environnement. C’est cette semaine qu’aura lieu à Kunming la phase d’ouverture de la « Cop15 » sur la biodiversité, même si la plupart des déléguées y participeront virtuellement. La deuxième partie est prévue du 24 avril au 8 mai 2022 à Kunming. Le but est d’atteindre les objectifs fixés pour cette décennie afin de prévenir à la perte de biodiversité.
Objectifs concrets
Selon les signataires de la lettre, les propositions actuelles ne vont pas assez loin et sont trop vagues. Ils demandent un objectif concret et clair, comme celui qui a été convenu précédemment pour le climat (limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 °C), autour duquel les entreprises et la société civile peuvent s’unir.
Ils exhortent également les gouvernements à abolir toutes les subventions nuisibles à l’environnement. « Nous devons suivre notre impact sur le climat et la nature avec la même discipline que nos profits et pertes », a déclaré Roberto Marques, CEO de Natura & Co (The Body Shop, Aesop) dans The Guardian. « Nous appelons les gouvernements à supprimer ou réorienter toutes les subventions néfastes. Les gouvernements accordent encore de nombreuses subventions à des industries et à des initiatives qui sont très nocives à la nature. »