Le nombre de restaurants virtuels en Belgique est en forte hausse : le concept en ligne est une opportunité pour les restaurateurs qui souffrent de la pandémie de coronavirus depuis un an et demi.
Forte croissance du chiffre d’affaires
Les restaurants virtuels sont les précurseurs des « delivery only kitchens » ou des cuisines fantômes (comme la société Casper, en pleine expansion) : la différence est qu’ils n’existent qu’en ligne et opèrent depuis un restaurant classique, tandis que les cuisines fantômes ne disposent pas d’une salle à manger et ne proposent que des ventes à emporter ou des livraisons. Avec une marque virtuelle, les restaurateurs peuvent élargir leur offre culinaire et augmenter leur chiffre d’affaires à partir de la même cuisine et avec le même personnel, sans avoir à ouvrir un restaurant physique supplémentaire.
Il y a déjà 230 marques virtuelles de ce type actives en Belgique, soit une croissance de 78 % par rapport à il y a deux ans, lorsqu’il n’y avait que 129 restaurants virtuels actifs. Les restaurants possédant une ou plusieurs marques virtuelles ont également vu leur chiffre d’affaires augmenter de plus de 70 %. C’est ce qui ressort des derniers chiffres de la société de livraison de repas Deliveroo.
Tester des concepts
« En développant une marque virtuelle, les restaurants peuvent vraiment booster leur activité. De leurs cuisines existantes, ils créent et testent de nouveaux concepts sans avoir à payer des frais de location supplémentaires. Un restaurant virtuel offre aux restaurateurs une occasion unique d’augmenter leur chiffre d’affaires durant cette période difficile », déclare Rodolphe Van Nuffel, porte-parole de Deliveroo Belgique.
En tant que « conseiller de marque », Deliveroo aide les restaurants à développer leur marque virtuelle : la société de livraison partage des données, propose des suggestions de menus, met à disposition son réseau d’experts (culinaires), donne des conseils sur le potentiel et la faisabilité du projet et aide à optimiser l’utilisation des ingrédients, des équipements, de l’espace disponible et du personnel