Part de marché en hausse
La progression de 15,2% du chiffre d’affaires de Lotus Bakeries en 2013 est attribuable pour 8,2% à la Biscuiterie Willems, les 7% restants à ses propres produits. Les gaufres et les spéculoos se sont très bien vendus et le lancement du biscuit Dinosaurus – repris à l’espagnol Artiarch et ainsi sorti du portefeuille de Lu à Herentals – fut également un grand succès. En revanche les pâtisseries et la pâte à tartiner au spéculoos affichent des performances plus modestes.
En Belgique Lotus continue à gagner en parts de marché. Une progression que le groupe explique par l’attention continue accordée à la qualité des produits, aux innovations axées sur de nouvelles opportunités de consommation, à l’important soutien marketing des produits phares dans les médias traditionnels et nouveaux et à l’introduction des biscuits Dinosaurus.
Performances mitigées à l’étranger
En France Lotus a réalisé d’excellents résultats tant pour les spéculoos que pour les gaufres. Aux USA le fabricant de biscuits est-flandrien s’est même offert une croissance à deux chiffres, avec une hausse du chiffre d’affaires tant dans le retail que dans le canal hors domicile. Par ailleurs Lotus a su renforcer sa part de marché au Royaume-Uni et en Extrême-Orient. La marque Annas en Suède et Finlande, elle aussi, gagne des parts de marché.
Aux Pays-Bas par contre Lotus a davantage ressenti le malaise général de la distribution, mais est néanmoins parvenu, grâce à des campagnes publicitaires, à maintenir la part de marché de sa filiale Peijenburg dans le segment du pain d’épices. Les ventes de spéculoos et de pâte à tartiner au spéculoos y affichent une belle croissance.
Ces excellentes performances commerciales ont permis à Lotus d’augmenter son bénéfice net de 8,5% à 29,920 millions d’euros. Les actionnaires voient ainsi leur dividende brut passer de 9,80 euros à 10,80 euros. Lotus Bakeries dit vouloir poursuivre ses investissements en vue de soutenir et développer ses marques. Le groupe indique également qu’il continuera d’intégrer d’éventuelles hausses de prix (des matières premières par exemple) à ses tarifs.
Traduction : Marie-Noëlle Masure