Coca-Cola sort d’un excellent deuxième trimestre et relève ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice. Le géant des boissons gazeuses met certes en garde contre l’impact de la variante delta du coronavirus, mais se dit prêt.
Prévisions pulvérisées
Grâce à la suppression progressive des mesures sanitaires dans de nombreux pays, Coca-Cola a de nouveau pu vendre davantage dans l’horeca et lors d’événements. Le chiffre d’affaires a ainsi augmenté de plus de 41 % pour atteindre 10,1 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros), un montant nettement supérieur aux 9,3 milliards de dollars (8 milliards d’euros) attendus par les analystes. Le bénéfice a bondi de 48 %.
Mais la propagation de la variante delta suscite aujourd’hui des inquiétudes croissantes dans plusieurs régions du monde. Le CFO John Murphy a déclaré que Coca-Cola avait tiré les leçons de la pandémie et allait se focaliser sur ses plus grandes marques pour atténuer l’impact potentiel du variant delta. « Quand la situation se tend, il faut se concentrer sur les grandes marques », a-t-il déclaré à Reuters.
Le groupe avait déjà suspendu la commercialisation du Coca-Cola Energy et TaB aux États-Unis l’an dernier. Il avait également revendu la marque ZICO (eau de coco) à son fondateur.
La nette reprise au deuxième trimestre permet aujourd’hui à Coca-Cola de relever ses prévisions pour l’ensemble de l’année. L’entreprise table désormais sur une croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre 12 et 14 %. Il prévoyait précédemment une croissance d’environ 9 %.