La crise du coronavirus s’est aussi indéniablement fait ressentir dans le secteur de l’occasion ces 12 derniers mois. Moins de personnes ont donné ou vendu des articles usagés.
Fermetures forcées
C’est ce qui ressort d’une enquête menée auprès de plus de 2 000 Belges à la demande de 2dehands, Troc.com, Cash Converters et De Kringwinkel. Tout comme les magasins ordinaires non essentiels, les magasins Kringwinkel et les points de vente physiques des boutiques d’occasion tels que Troc.com et Cash Converters ont longtemps dû fermer leurs portes ces derniers mois. Par conséquent, la proportion de Belges qui ont donné des articles d’occasion est passée de 85,9 % à 73,7 %.
Et bien que les canaux en ligne comme 2dehands.be soient restés opérationnels pendant toute cette période, le nombre de personnes vendant des articles d’occasion a également diminué pendant la crise. 42,9 % des répondants ont vendu au moins un article, contre 43,7 % l’année précédente.
Selon Eva Verraes, directrice de HERW!N, qui chapeaute notamment les magasins Kringwinkel, il s’agit d’un creux temporaire. « On dirait que les gens ont conservé leurs articles l’année dernière et qu’ils les apportent maintenant massivement dans nos magasins d’occasion. Si la tendance actuelle se poursuit, 2021 sera une année record. »
Vêtements et livres
L’enquête s’est également penchée sur le public qui achète des articles d’occasion, ses motivations et ce qu’il achète. Ainsi, les francophones sont plus enclins à se tourner vers le marché de l’occasion que les Flamands. En outre, les femmes et les jeunes optent plus souvent pour des articles de seconde main.
Les articles phares du marché de l’occasion sont les vêtements, les jouets, les livres, les bandes dessinées et les objets de décoration, bien qu’il existe des différences régionales. En Wallonie, le matériel informatique d’occasion est également très populaire, tandis que les Flamands recherchent plutôt du mobilier.
L’année dernière, les acheteurs d’occasion ont dépensé en moyenne 124,6 euros pour des articles de seconde main. Le prix est la principale motivation pour acheter de l’occasion. Beaucoup apprécient également simplement chercher des choses à acheter. En outre, les considérations environnementales jouent un rôle essentiel.