L’Association belge des magasins de nuit estime que ses souhaits n’ont pas été pris en compte par le Comité de concertation dans son récent assouplissement des mesures sanitaires. Elle menace à présent d’entamer des actions et éventuellement de saisir le Conseil d’État.
« Discrimination »
Malgré de récents assouplissements décidés notamment pour le secteur horeca, les magasins de nuit devront toujours fermer à 22 heures. Leurs propriétaires ont le sentiment d’avoir été ignorés et parlent de discrimination. « Il est très regrettable que nous ne soyons toujours pas pris en compte lors de la mise en œuvre des assouplissements », déclare Parmjeet Gurmeet de l’Association belge des magasins de nuit dans Het Nieuwsblad.
Il rappelle que les terrasses pourront rester ouvertes jusqu’à 22h30 et que les cafés pourront servir de l’alcool sans restriction à partir du 9 juin. Les magasins des stations-service pourront également rester ouverts 24 heures sur 24. « Mais les magasins de nuit ne sont pas autorisés à le faire », poursuit Parmjeet Gurmeet.
Les gérants des magasins de nuit souhaitent donc pouvoir revenir à leurs heures d’ouverture normales, de 18 heures à 4 heures du matin. Parce qu’ils n’ont plus de marge, affirment-ils. « Après tout, notre principal atout est la nuit », conclut Parmjeet Gurmeet.
Conseil d’État
L’association belge des magasins de nuit a déjà sollicité un rendez-vous avec la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden. Mais selon Parmjeet Gurmeet, il n’y a pas eu de réponse. L’association menace donc d’entamer des actions si leurs revendications ne sont pas écoutées. « Nous allons déposer une demande pour une manifestation en vue du prochain Comité de concertation », a déclaré Parmjeet Gurmeet. S’il n’en ressort rien, les propriétaires des magasins de nuit saisiront le Conseil d’État.