GrandVision, société mère de chaînes d’optique comme Pearle et Eye Wish, semble bien se remettre de la crise du coronavirus. Un premier trimestre, le chiffre d’affaires est resté pratiquement stable.
Bénéfice en hausse
Sur les 3 premiers mois de l’année, GrandVision a réalisé un chiffre d’affaires de 889 millions d’euros, soit environ 1,5 % de moins par rapport à la même période de l’année précédente. Le bénéfice net ajusté est quant à lui passé de 41 millions d’euros à 79 millions d’euros. Actuellement, presque tous les magasins de l’entreprise d’optique ont rouvert, rapporte le FD.
La bataille juridique entre GrandVision et le groupe qui devrait être son nouveau propriétaire, EssilorLuxottica, touche à sa fin. La Cour d’arbitrage de Genève devrait se prononcer en juin. L’entreprise hollandaise espère ainsi contraindre le groupe d’optique franco-italien à procéder au rachat au prix convenu de 7,2 milliards d’euros.
EssilorLuxottica a reproché à GrandVision une mauvaise gestion de la crise l’année dernière et a donc exigé l’accès aux informations sensibles de l’entreprise. Mais le groupe a été débouté à deux reprises par le tribunal. Les observateurs voient surtout dans les actions de l’entreprise franco-italienne une manœuvre visant à faire baisser le prix de la reprise, voire à se retirer purement et simplement de l’accord.