Jusqu’à 90% de gaspillage en moins
L’application de ce programme par quatre chefs en Belgique, quatre chefs aux Pays-Bas et un chef en France, s’est d’ores et déjà avérée très positive, indique Unilever. Cette initiative permet également d’énormes économies financières : une tonne d’aliments jetés coûte facilement 2.000 euros en frais de traitement des déchets et en taxes.
Le programme d’Unilever commence par l’inventorisation des déchets alimentaires en cuisine, car souvent les restaurateurs n’ont pas conscience de l’ampleur du problème. Après un audit le chef d’un restaurant d’une maison de repos à Dilbeek, s’est rendu compte qu’il ne jetait pas 3 à 4 kg de nourriture, comme il le pensait, mais bien 7kg. En pesant méticuleusement le contenu de chaque assiette et en y disposant moins de garniture, le chef en question a pu réduire ses déchets alimentaires de pas moins de 90%.
Le consommateur tolère de moins en moins le gaspillage
Après cette analyse quantitative, le programme d’Unilever propose quelques mesures simples et pratiques afin de mieux gérer la production de déchets en cuisine : chez un traiteur d’Erpe-Mere par exemple le simple fait d’utiliser une trancheuse à charcuterie mieux aiguisée ou de ne pas jeter les cœurs de choux-fleurs et de concombres, mais de les utiliser pour la soupe, peut contribuer à réduire les déchets.
Une enquête menée auprès de 4000 consommateurs dans huit pays par Unilever Food Solutions démontre que les consommateurs sont de moins en moins tolérants face au gaspillage alimentaire : selon ce sondage, 66% des répondants occidentaux se disent préoccupés par les déchets alimentaires. En Chine, au Brésil et en Turquie ce pourcentage atteint 90%. Unilever commercialise notamment les marques Knorr, Amora, Becel, Solo, Lipton et Bi-Fi.
Traduction : Marie-Noëlle Masure