Les commerçants qui ne peuvent plus ouvrir que sur rendez-vous en raison des mesures coronavirus sont privés du double droit passerelle et ne bénéficient plus que du droit passerelle de crise simple. Sans surprise, cette annonce suscite une vague de colère.
Perte d’au moins 40% du chiffre d’affaires
Seules les entreprises qui doivent complètement fermer boutique à cause du coronavirus (comme les salons de coiffure) peuvent prétendre au double droit passerelle, a clarifié David Clarinval, ministre fédéral des indépendants, selon De Tijd. Les commerçants partiellement ouverts (travaillant par le biais de livraisons, d’un point de retrait, sur rendez-vous ou avec une combinaison des trois) ne bénéficieront que du droit passerelle de crise simple. À condition toutefois d’être en mesure de prouver une perte de chiffre d’affaires d’au moins 40%.
Un règlement qui n’est pas du goût du Syndicat neutre des indépendants, qui souhaite que les commerçants ouverts sur rendez-vous conservent eux aussi le double droit passerelle. Par ailleurs, ce droit est fixé à un maximum de 3 228 euros par mois, pour les indépendants avec enfants.