Investir en permanence
L’énorme bond en avant de 168 millions d’euros en 2012 à près d’un quart de milliard d’euros en 2013 s’explique par les investissements intensifs de l’entreprise. Ainsi l’an dernier Coolblue a ouvert trois nouveaux points de vente physiques : à Lochristi, Amsterdam et Utrecht, en plus des magasins ouverts précédemment à Wilrijk, Rotterdam, Eindhoven et Groningen ; ce qui porte leur nombre total à 7. Le magasin d’Eindhoven a été rénové et celui de Rotterdam a déménagé vers un bâtiment plus grand.
En outre 98 nouveaux webshops ont vu le jour , dont des sites dédiés au gros électro, aux jouets ou encore au sport & outdoor. D’autre part tous les webshops sont conçus en responsive web design, afin de stimuler la vente mobile. Par ailleurs un nouveau centre de distribution de 13.000 m² a été érigé à Tilburg, qui s’ajoute donc au centre existant de Capelle aan den IJssel. Grande première également en Belgique où Coolblue a lancé les livraisons le lundi.
Objectif pour 2014 : « au moins 300 millions d’euros »
Coolblue n’a pas communiqué de chiffres d’affaires à périmètre constant, ni de chiffres séparés pour la Belgique et les Pays-Bas, mais Pieter Zwart, directeur en fondateur de Coolblue, a néanmoins fait part de ses perspectives d’avenir : en 2014 il souhaite dépasser le cap des 300 millions d’euros en chiffre d’affaires.
Un cap qu’il entend franchir par « une focalisation obsessive sur la satisfaction des clients » : « Nous ne voulons pas nous contenter de clients uniquement satisfaits. Nous voulons leur sourire en plus, car c’est à ce moment-là seulement qu’ils parleront de nous. C’est grâce à la publicité de bouche à oreille que Coolblue s’est fait un nom en Belgique et aux Pays-Bas. » Une vision qui apparemment séduit car l’an dernier Coolblue a décroché pas moins de trois Webshop Awards dans notre pays.
En Belgique Coolblue continue de rechercher des lieux d’implantation appropriés aux alentours de Hasselt et Louvain. L’entreprise a également démarré une grande campagne de recrutement, car elle recherche d’urgence une centaine de développeurs informatiques. « Nous avons encore littéralement des milliers d’idées dans nos tiroirs. Si nous pouvons en réaliser ne serait-ce qu’une partie, notre croissance sera plus forte encore qu’elle ne l’est déjà », affirme Pieter Zwart.
Traduction : Marie-Noëlle Masure