Une nouvelle méga-fusion est-elle (ou était-elle) en vue dans l’industrie du luxe ? La société française Kering aurait approché son homologue Richemont pour envisager une fusion, mais le groupe suisse aurait rejeté l’offre.
Concurrencer LVMH
Selon Reuters, qui s’appuie sur une publication du site spécialisé Miss Tweed, le PDG de Kering, François-Henri Pinault, aurait soumis sa proposition directement au président de Richemont, Johann Rupert. Toutefois, ce dernier, également actionnaire de contrôle du groupe, n’a pas été satisfait par les conditions et n’aurait même pas mis la proposition sur la table du conseil d’administration.
Les rumeurs quant à une éventuelle fusion entre les deux maisons de luxe vont bon train depuis des années, mais elles se sont intensifiées ces derniers mois, en particulier depuis l’acquisition du bijoutier américain Tiffany par leur grand rival LVMH
Kering, qui possède notamment Bottega Veneta et Yves Saint Laurent, est bien positionné dans la mode et la maroquinerie. Richemont, avec des marques telles que Van Cleef & Arpels et Jaeger-LeCoultre, est surtout connu pour les montres et les bijoux. Sur le plan stratégique, une fusion serait donc sans aucun doute judicieuse, mais la structure de propriété familiale complexe des deux sociétés constitue un obstacle majeur à ce qui serait la plus grande opération jamais réalisée dans le secteur du luxe.
Les représentants de Kering et de Richmond n’ont pas souhaité commenté cette annonce.