Unilever n’utilisera plus le terme « normal » pour décrire des variantes de produits telles que « shampoing pour cheveux normaux » ou « soin pour peau normale ».
Inclusion
En supprimant ce mot, le géant des produits de consommation veut réaffirmer sa position dans la lutte contre l’idéal de beauté traditionnel et la défense d’une vision plus inclusive de la beauté. Parallèlement, cette décision fait écho à la lutte contre la discrimination menée par le groupe anglo-néerlandais. « Nous sommes conscients que supprimer le terme ‘normal’ de nos produits et emballages ne résoudra pas le problème, mais c’est un grand pas dans la bonne direction », déclare Unilever.
Selon De Standaard, l’entreprise intègrera également plus souvent des personnes issues de groupes sous-représentés dans ses publicités. En outre, elle s’engage à ne plus retravailler numériquement les traits physiques, comme la morphologie ou la couleur de la peau, des acteurs de ses publicités.
Donner un sens
L’initiative d’Unilever ne surprend pas l’expert en marketing et communication Fons Van Dyck. D’autres grandes entreprises, telles que Nike et Procter & Gamble, misent de plus en plus sur l’inclusion dans leurs communications, explique-t-il. Van Dyck avance également la menace que représentent les marques de distributeur. « La concurrence des marques de distributeur, notamment, est tellement féroce que les produits de marque doivent tout mettre en œuvre pour rester pertinents aux yeux des consommateurs. Ils doivent donner un sens à leur marque. »