Friesland Campina a réalisé un bénéfice nettement inférieur en 2020. Les répercussions de la crise du coronavirus et les coûts de restructuration élevés sont à la base de ce moins bon résultat.
Effets de taux de change
Malgré la crise du coronavirus, le chiffre d’affaires du géant des produits laitiers est resté plus ou moins stable. Le chiffre d’affaires rapporté a reculé de 1,4%, descendant à 11,1 milliards, mais ce recul s’explique principalement par des effets de taux de change défavorables. En outre, l’augmentation des recettes provenant des ingrédients (la nutrition sportive, par exemple), de la vente au détail et du commerce électronique a compensé la baisse des ventes à Hong Kong et sur le canal hors domicile.
En revanche, le bénéfice d’exploitation a fortement chuté (-38%), descendant à 268 millions d’euros. Des coûts de restructuration de 106 millions d’euros et des effets de taux de change négatifs ont pesé sur le résultat. Hors coûts ponctuels et effets de change, le résultat d’exploitation a diminué de 10,9%. Le bénéfice net a finalement atteint 79 millions d’euros, une baisse de 71,6% par rapport à 2019.
Le PDG, Hein Schumacher, estime que les effets de la crise se ressentiront certainement jusqu’au milieu de l’année. « Bien que les programmes de vaccination mis en place dans le monde entier laissent entrevoir la lumière au bout du tunnel, nous serons toujours en pleine crise du coronavirus dans les mois à venir. Les résultats seront donc toujours sous pression durant le premier semestre 2021. Je suis cependant convaincu que l’accélération de notre stratégie, combinée à des économies de coûts structurels, nous permettra de mieux absorber les chocs et de mieux tirer profit de l’élan durant la période post-coronavirus. »